Le président du FDP, Thierry Burkart, espère une réorientation de la politique de sécurité suisse et un rapprochement avec l’OTAN après l’invasion russe de l’Ukraine. Dans une interview publiée aujourd’hui, vendredi, par le Tagesanzeiger, l’homme politique a précisé que la Suisse ne pouvait pas se défendre seule.
« Il est très peu probable que la Suisse soit menacée ou attaquée par un État. Si cela se produit, d’autres parties de l’Europe occidentale seront probablement touchées. Et si c’est le cas, nous devrions alors riposter raisonnablement en coopération avec d’autres États », déclare Burkart. De plus, en tant que petit pays, le gouvernement fédéral ne peut pas se permettre sa propre défense : « La Suisse ne peut pas se protéger contre les missiles internationaux ou à moyenne portée. Par conséquent, il est nécessaire de travailler avec d’autres États et de former des troupes pour rendre les systèmes militaires interopérables », ajoute-t-il.
La Suisse se souvient de Burkart, elle travaille avec l’alliance depuis un certain temps dans le cadre du Partenariat pour la paix. Mais elle devrait coopérer encore plus étroitement avec cette instance, « comme la Finlande et la Suède, par exemple, qui participent aux manœuvres alors qu’elles ne sont pas membres de l’Otan ».
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