Pour la plupart des fashionistas, Vera Wang porte chacune une marque ou plutôt un nom, celui de la souveraine de la robe de mariée, à New York. Dans la grande société de la côte Est, porter l’un de vos modèles lors de votre grand jour est une démonstration de votre bon goût et de votre réussite. En tout cas, Vera Wang n’est pas qu’un nom cousu sur de la soie. Elle existe vraiment.
L’architecte new-yorkaise de conception chinoise a même fêté son anniversaire lundi dernier. Parmi les tenues qu’elle portait ce soir-là, un soutien-gorge, un débardeur, un short à taille réduite : tout l’attirail d’une jeune des années 2020. Elle a posté de nombreuses photographies et enregistrements sur des organisations informelles. De plus, on se rappelle – merveille – que Vera Wang a… 73 ans ! Quel est le mystère énergétique de cette dame indépendante sur qui le temps semble n’avoir aucune prise ? De grandes qualités et une pratique médicamenteuse stylée étonnante, certains en conviendraient. Presque certainement, mais tout à fait pas seulement. En conseillant le compte Instagram de la femme, on suit la vie (sur)active d’une spécialiste de la finance : elle travaille, elle fait du sport et elle sort.
Au moment où elle sort, elle bouge, boit du prosecco et des cocktails. Au moment où elle fait du sport, elle joue au golf, va au centre de musculation et fait (un peu) du yoga. Au moment où elle travaille, elle confectionne des robes qui font rêver un grand nombre de personnes. Modérée sur le fond, cette mère d’exception (séparée, le couple qu’elle a formé avec Arthur Becker a embrassé deux filles) est également dévouée à des causes sociales comme les privilèges LGBT+ et le droit au retrait du fœtus, qui a été tout récemment détruit par la Cour suprême. des États-Unis. On se dit alors, à ce moment-là, que le véritable mystère de l’enfance de Vera Wang est d’être une femme cultivée.
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